L'ambassadeur de France, Patrice Paoli, a remis au président du Conseil d'État, le juge Chucri Sader, les insignes de la Légion d'honneur française, grade de officer.
Étaient présents à la cérémonie, qui a eu lieu à la Résidence des Pins, le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, le député Robert Ghanem, les anciens ministres Chakib Cortbaoui et Ziyad Baroud, le président du Conseil supérieur de la magistrature, le juge Jean Fahd, le secrétaire général du Conseil des ministres, Souheil Bougi, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Abdel Latif Husseini, la présidente de la Fonction publique, Fatima Sayegh, et de nombreuses autres personnalités.
Dans une allocution de circonstance, l'ambassadeur Paoli a notamment évoqué le parcours académique et professionnel du juge Chucri Sader. « C'est une occasion particulière qui nous permet de rendre hommage à l'un des plus grands magistrats et législateurs qui préside actuellement l'institution du Conseil d'État, laquelle constitue l'une des principales garanties pour les droits de l'homme au Liban », a déclaré M. Paoli.
Et l'ambassadeur de France d'ajouter : « Aujourd'hui, nous honorons, non pas uniquement le président du Conseil d'État, mais aussi un grand ami de la France et un ami à moi, personnellement. Sa notoriété a atteint les plus grandes universités de droit dans le monde. » M. Paoli a rendu hommage sur ce plan au « rôle avant-gardiste joué par le président Chucri Sader au niveau de la consolidation des relations juridiques entre le Liban et la France, ainsi qu'avec l'Europe, en général ».
Prenant à son tour la parole, le juge Sader a exprimé sa profonde gratitude envers la France et l'ambassadeur Paoli pour lui avoir décerné « cette haute distinction honorifique émanant d'un pays qui est à l'avant-garde de la défense des droits de l'homme et de la diffusion des valeurs représentées par la francophonie dans le monde ».
Et le juge Sader d'ajouter : « Pour moi, la magistrature est un message et non une profession. J'ai constamment œuvré en vue de développer les relations bilatérales et la coopération libano-française, notamment sur le plan judiciaire. »
En conclusion, M. Sader a réaffirmé son engagement à œuvrer en vue de développer la francophonie et de renforcer les liens entre le Liban et la France, notamment sur le plan de la « culture judiciaire et la modernisation de nos lois nationales ».