À l'occasion du 14 Juillet, fête nationale française, l'ambassadeur de France au Liban, Emmanuel Bonne, a organisé une réception à la Résidence des Pins, au cours de laquelle il a renouvelé les engagements de son pays à l'égard du Liban. Il l'a fait en présence d'une foule de personnalités parmi lesquelles il a tenu à saluer Mahmoud Berry, représentant le président de l'Assemblée nationale, Nabih Berry, et Samir Mokbel, ministre de la Défense, représentant le chef du gouvernement, Tammam Salam, une delegation de la Societe des Membres de la legion d'honneur-Liban preside par Cheikh Michel El Khoury president de la Societe et comprenant des membres de la Societe.
Dans son discours, le diplomate a abordé deux sujets brûlants du jour : celui de la présidentielle ainsi que celui de l'armée, et donc de la sécurité nationale.
Il a déclaré que « Les Libanais savent qu'ils peuvent compter sur la France. L'expérience leur donne raison, car quand la France s'engage pour le Liban, c'est pour lui seul qu'elle le fait, sans arrière-pensée, avec pour unique objectif d'être utile à ce pays auquel elle est attachée par les liens multiples de l'histoire, de la culture, de l'amitié et du cœur.
« Le président de la République l'a dit ici même le 16 avril dernier devant ses nombreux invités : la France n'a qu'un seul candidat, qu'un seul agenda, qu'une seule ambition: c'est le Liban. Nous agissons donc pour qu'il soit à l'abri des menaces dans cette période de doutes et d'incertitudes.
« Ne l'oublions pas : à quelques dizaines de kilomètres d'ici, en Syrie, c'est la guerre. Ce qui importe d'abord, c'est donc que la sécurité soit préservée au Liban, aux frontières comme sur le territoire national. C'est la raison pour laquelle nous coopérons avec chacune des institutions concernées et apportons notre soutien à l'armée libanaise, qui est une institution véritablement nationale, à laquelle nous souhaitons que les matériels français produits dans le cadre du projet Donas soient livrés le moment venu. C'est aussi pourquoi, dix ans après la guerre de 33 jours, le ministre des Affaires étrangères, M. Jean-Marc Ayrault, a tenu à se rendre auprès de la Finul pour y confirmer le plein engagement de la France.