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Actualités et évènements
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Makram Sader chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur
L’ambassadeur de France, Bruno Foucher, a remis au nom du président Emmanuel Macron les insignes de chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur à M. Makram Sader, secrétaire général de l’Association des banques. La cérémonie a eu lieu à la Résidence des Pins en présence de nombreuses personnalités, dont notamment l’ancien ministre cheikh Michel el-Khoury, président de la Société des membres de la Légion d’honneur au Liban (SMLH), et M. Joseph Torbey, président de l’Association des banques.
Dans son discours prononcé à cette occasion, l’ambassadeur de France a retracé le parcours universitaire et professionnel de M. Sader, soulignant que celui-ci a suivi ses études supérieures entre le Liban et la France, à l’Université Saint-Joseph, à l’Université de Lyon puis de Grenoble, dans le domaine des sciences économiques, précisant que M. Sader « est un spécialiste reconnu dans le domaine des sciences économiques, notamment au Moyen-Orient ». Il a commencé sa carrière au Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (CERMOC) de 1980 à 1984, a indiqué M. Foucher. Le gouvernement libanais a ensuite fait appel à sa connaissance et sa maîtrise de la matière économique et financière pour participer en 1999 à l’élaboration du plan quinquennal ...En Savoir plus
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Cheikh Michel el-Khoury : Abdel Latif Zein était le fils d’une grande famille aux vieilles traditions politiques
Le président de la Société des membres de la Légion d’Honneur au Liban (SMLH), l’ancien ministre cheikh Michel el-Khoury, a rendu hommage à la mémoire de Abdel Latif Zein, ancien député et ministre, membre de la SMLH et détenteur des insignes de la Légion d’Honneur française, grade d’officier.
« Avec la disparition de Abdel Latif Zein, le Liban perd le fils d’une grande famille aux vieilles traditions politiques et une personnalité parlementaire qui a été député depuis 1960 et jusqu’au scrutin de 2009, sans interruption, a déclaré cheikh Michel el-Khoury. Il était le doyen de la Chambre et président de la commission parlementaire des Affaires étrangères. Il avait à son actif des initiatives qui ont marqué une étape importante de l’histoire du Liban du fait de sa participation à la conférence de Taëf qui a mis fin à la guerre libanaise et qui a posé les fondements de la sécurité et de la stabilité au Liban ».
Et le président de la SMLH d’ajouter : « Abdel Latif Zein avait établi des liens avec les différentes composantes politiques et confessionnelles du Liban, sans établir de distinction entre une faction et l’autre. Il exprimait en permanence son point de vue et ...En Savoir plus
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Dernier adieu émouvant au cardinal Sfeir, un "combattant sans armes"
C'est au cours d'une cérémonie en grande pompe, à laquelle ont assisté des milliers de Libanais et de nombreuses personnalités politiques, religieuses et diplomatiques, que le Liban a fait son dernier adieu au cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, "combattant sans armes" qui était "prêt malgré tout à porter la croix" du pays du Cèdre.
Le patriarche émérite, a été décoré par le chef de l’État, Michel Aoun, de la médaille de "Première classe" de l'ordre du mérite libanais. Après la récitation de l'office des morts, l'oraison funèbre du patriarche maronite Mgr Béchara Raï et le dernier hommage du représentant pontifical, le cardinal Leonardo Sandri, Nasrallah Sfeir a rejoint le lieu de son repos éternel, dans le cimetière patriarcal, à l'entrée du site de Bkerké, alors que la chorale entonnait "la gloire du Liban lui a été donnée".
Mgr Sfeir, qui aurait eu 99 ans mercredi, avait été élu en 1986 chef de l’Église maronite, la plus grosse communauté chrétienne du Liban, alors déchiré par la guerre civile. "Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient", il avait été nommé cardinal de l’Église catholique en 1994 par le pape Jean-Paul II. Il avait présenté sa démission au Vatican en 2011 à l'âge de 90 ans. Il était connu ...En Savoir plus
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Michel el-Khoury : Le patriarche Sfeir a défendu tout seul l’unité du Liban, son indépendance et la vocation du vivre-ensemble
Le président de l’Association des membres de la Légion d’honneur, l’ancien ministre Michel el-Khoury, a tenu à faire part du décès du patriarche Nasrallah Boutros Sfeir, en sa qualité de membre d’honneur de l’association, dont il porte la grand-croix.
Dans son faire-part, il affirme : « Le départ du patriarche maronite Nasrallah Boutros Sfeir ressemble au retour d’un fils vers son père. Nous sommes en présence d’un grand homme qui revient vers le Père, ayant adroitement usé de ses talents, la conscience tranquille et le front haut.
« La tristesse alourdit aujourd’hui les cœurs des Libanais, au départ d’un prêtre qui a agi en silence, d’un sage tranquille animé d’un esprit de réconciliation et de pardon. L’Église maronite perd en lui un homme qui sut habilement la protéger des lourdes conséquences de ses crises, des guerres, des vent des conflits, des divisions et des éclatements qui ont soufflé sur le Liban pendant des décennies.
« En lui, la patrie perd un ardent défenseur de l’unité de son peuple, de l’indépendance et de la vocation au vivre-ensemble qu’il a incarnées en paroles et en actes, comme l’a attesté le saint pape Jean-Paul II.
« En perdant le patriarche Sfeir, nous ...En Savoir plus
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messe traditionnelle à l’intention de la France à Bkerke
« La clé de voûte de notre coopération se trouve dans le domaine de l’enseignement », assure l’ambassadeur de France à Bkerké, à l’occasion de la messe traditionnelle à l’intention de la France.« Notre histoire, celle du Liban comme celle de la France, est une histoire dense et souvent tragique. Elle est emplie de ces moments où la ruine précède la reconstruction de l’ouvrage, où la force de l’âme d’un peuple le sauve du désespoir et où l’union fraternelle se trouve stimulée par des souffrances inscrites dans la chair et dans la pierre. »
C’est avec ces paroles chaleureuses et fortes que l’ambassadeur de France, Bruno Foucher, a répondu au patriarche maronite le Cardilnal Bechara Raï (Membrede la Societe de la legion d'honneur-Liban), lors de l’échange de toasts marquant le repas qui suit la messe traditionnelle à l’intention de la France, que le siège patriarcal maronite célèbre le Lundi de Pâques.
Sur le sort particulièrement délicat des réfugiés syriens au Liban, que le Liban ne manque pas une occasion de soulever, Bruno Foucher a adopté une attitude… diplomatique. « Nous ne pouvons rester insensibles à leur sort, mais nous ne pouvons rester ...En Savoir plus
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