Dans le cadre des aides humanitaires qu’elle accorde à certaines associations pour leur permettre de faire face à la crise socio-économique actuelle, la Société des membres de la Légion d’honneur – Liban (SMLH) a octroyé un don au Fonds social de solidarité de l’Hôtel-Dieu de France (HDF).
Le don a été remis par le président de la SMLH, l’ambassadeur Khalil Karam, au recteur de l’Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache, en sa qualité de président du conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu de France. La cérémonie a eu lieu en présence, notamment, du secrétaire général de la SMLH, Rafic Chlala, de deux membres de la commission administrative de la SMLH, l’ambassadeur Marcel Laugel et l’amiral Mounir Rohayem, du secrétaire administratif de la SMLH, Bilal Fahda, et du directeur de l’Hôtel-Dieu, Nassib Nasr.
Le Fonds social de solidarité de l’Hôtel-Dieu vise à venir en aide aux malades dont les frais d’hospitalisation ne sont pas entièrement couverts par les organismes publics d’assurance sociale.
Dans une courte allocution prononcée à cette occasion, l’ambassadeur Khalil Karam a souligné que cette aide financière accordée par la Société des membres de la Légion d’honneur – Liban constitue « une contribution symbolique au Fonds social de solidarité de l’Hôtel-Dieu de France qui est un projet avant-gardiste au service de l’homme, et de la personne malade en particulier, dont les conditions sociales ne lui permettent pas de couvrir la globalité de ses frais d’hospitalisation ».
De son côté, le père Salim Daccache a rendu hommage à la SMLH – Liban, exposant les raisons qui ont poussé la direction de l’HDF à créer ce Fonds social de solidarité « en dépit des difficultés auxquelles sont confrontés les hôpitaux au Liban ». Il a souligné sur ce plan que les organismes publics d’assurance sociale ne parviennent pas dans certains cas à couvrir les frais de soins et d’hospitalisation des malades qui sont assurés auprès d’eux, et qui sont pour la plupart « des personnes à revenus limités, des fonctionnaires et des militaires qui subissent des opérations chirurgicales dont les frais ne sont pas entièrement couverts ». « Cette situation, a précisé le père Daccache, a poussé l’Hôtel-Dieu à combler le déficit en créant ce fonds dont le financement est assuré par les contributions des anciens de l’USJ, de médecins et de divers donateurs. »
Affirmant que l’Hôtel-Dieu continuera d’assurer sa mission humanitaire « en dépit des circonstances difficiles que traversent le pays et le secteur hospitalier », le père Daccache a relevé que « l’Hôtel-Dieu accueille les cas difficiles que les autres hôpitaux ne sont pas en mesure de soigner, ce qui accroît la pression sur l’Hôtel-Dieu et augmente sensiblement les frais médicaux et sociaux qu’il assume ».