L'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, a rendu hommage aux anciens combattants libanais et français de l'armée française résidant au Liban, au cours d'un déjeuner donné par la Société des membres de la Légion d'honneur au Liban (SMLH) organisé à l'ATCL (Kaslik), en présence du président d'honneur de la SMLH, l'ancien ministre Michel Eddé, le président et le premier vice-président de la SMLH, respectivement Michel Khoury et l'ancien ministre Adnane Kassar, le président de l'Association de l'ordre du Mérite français au Liban, Rachid Jalkh, ainsi qu'une délégation des généraux Francais :Jean Pierre BEAUCHESNE, Nicolas BERNARD, Alain PICARD représentant le président international de la Société des membres de la Légion d'honneur, et de nombreuses personnalités et représentants des services de sécurité.
Après avoir mis l'accent sur l'amitié qui lie la France au Liban, l'ambassadeur a souligné que « la mémoire des sacrifices consentis par le Liban et par la France constitue un véritable patrimoine symbolique commun ». « La mémoire des sacrifices consentis par chacun de nos peuples au cours de notre histoire commune est un pilier essentiel de l'amitié franco-libanaise », a encore insisté M. Bonne, affirmant que « la France s'est toujours tenue aux côtés du Liban lorsqu'il était en difficulté ».
Il a rappelé, dans ce cadre, les positions prises par la France depuis son intervention pour mettre fin aux massacres de 1860 jusqu'à aujourd'hui. « La France s'est toujours engagée pour l'indépendance et la stabilité de ce pays, a noté M. Bonne. Elle s'y est engagée au travers d'hommes qui y ont régulièrement payé le prix du sang. »
« Le Liban a bien rendu cet attachement au service des armes de la France, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale », lorsque « plus de 5 000 jeunes Libanais répondirent à l'appel du général de Gaulle pour libérer la France du nazisme », a rappelé M. Bonne. Il a ajouté que « les sacrifices des Libanais pour la France, des Français pour le Liban, tissent entre nos deux pays une relation charnelle, dont le sens est précieux dans les temps difficiles que nous traversons ». « Ils signent le prix du sang versé, celui de jeunes gens qui nous indiquent par leur engagement la valeur de notre amitié », a-t-il poursuivi.
« Notre mémoire entrelacée, incarnée par le parcours des anciens combattants résidant au Liban, constitue une véritable patrie commune, fondée sur la défense des valeurs et des institutions, a encore souligné M. Bonne. Notre mémoire commune a fait émerger une véritable communauté de destin entre nos deux pays, que nombre d'entre vous connaissent puisque vous avez choisi de vivre dans ce pays. »
Et M. Bonne de conclure : « À la suite de nos glorieux aînés, nous continuons à nous engager pour la diversité du Levant, pour la défense de ces populations enracinées et intégrées dans l'histoire et le tissu social de cette région. »