Le président de la Ligue maronite Samir Abillama, dont le mandat s'achève prochainement, a reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, pour « un exceptionnel engagement professionnel et citoyen qui illustre les valeurs unissant la France et le Liban ».
C'est dans le cadre historique de la Résidence des Pins que M. Bonne a remis, au nom du président François Hollande, la distinction à l'ancien bâtonnier.
De nombreuses personnalités du monde religieux, politique et judiciaire ont assisté à la cérémonie, notamment Mgr Boulos Matar qui représentait le patriarche maronite, les ministres du Travail, Sejaan Azzi, et des Affaires sociales, Rachid Derbas, l'ancien président de la Chambre, Hussein Husseini, les ex-ministres Michel Eddé, Ibrahim Najjar, Ziyad Baroud, Joe Sarkis et Wadih el-Khazen, le président du Conseil d'État, Chucri Sader, le président du Conseil constitutionnel, Issam Sleiman, le président de l'Association des banques, Joseph Torbey, le bâtonnier de Beyrouth, Antonio Hachem, le vice-président de la Ligue maronite, Maurice Khawam, le president de la Société des membres de la Légion d'Honneur- Liban Cheikh Michel Khoury et le secrétaire Général de la société M. Rafic Chlala . Étaient également présents nombre d'amis proches qui ont écouté l'ambassadeur français retracer toutes les étapes actives de M. Abillama ayant conduit à la remise de cette très haute distinction.
La défense de l'État de droit et du vivre-ensemble
« Je suis heureux d'honorer une grande figure de la société libanaise dont le parcours illustre les valeurs qui unissent nos deux pays et incarne les qualités de culture, de liberté et d'ouverture », a lancé M. Bonne. Il a rappelé l'appartenance de M. Abillama à « une famille maronite qui a toujours joué un rôle dans la vie publique libanaise ». C'est « l'honneur de la France de compter des amis tels que vous et de leur être fidèle », a-t-il dit.
Évoquant le parcours professionnel de M. Abillama, l'ambassadeur a loué cet « homme courageux » qui s'est maintenu « sous la lumière du flambeau du droit, dans un Liban en crise, confronté à de multiples tensions dans la région et chez lui ».
Dans sa réponse, M. Abillama a évoqué une éducation parentale qui lui a inculqué « des valeurs de loyauté, de patrimoine culturel et d'un engagement pour les autres ». Une éducation grâce à laquelle il a reçu, outre sa langue maternelle, « une langue fraternelle » – en allusion à la langue française – qui « véhicule les valeurs de l'expression libre et de la fraternité, souvent mises à l'épreuve dans un temps où les violences défient les Libanais ».
Déplorant « les luttes intestines et la quête acharnée du pouvoir qui consument les fondements de la nation », il a appelé à l'élection d'un président de la République et à l'adhésion aux « valeurs du dialogue, de l'alternance démocratique au niveau des institutions et de la préservation de la spécificité du modèle libanais »
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